Peyo, incapable de déléguer, se ruine la santé à dessiner des milliers de croquis pour les storyboards et, surtout, devient un homme d'affaires délaissant sa planche à dessin. Ce génie de la clarté et du merveilleux ne pense plus que chiffres, peluches et parc d'attractions. Choisit l'exil fiscal en Suisse. Et meurt à 64 ans. Ses petites créatures l'ont dévoré. Rarement le contraste entre la poésie d'une oeuvre et son destin commercial aura été si cruel.