Tourmenté par la perspective d'une nécessaire mutation tant personnelle que littéraire, un narrateur qui ressemble à s'y méprendre à l'auteur se prend à observer, à travers des portes fantômes et des chambres contiguës très volatiles, des signaux constituant autant d'indices qui invariablement le ramènent à l'essence de l'écriture, à l'épisode anodin qui soudain expose toute l'ambigüité du monde. Un roman traversé par l'ombre tutélaire de Julio Cortazar. De divagation en digression, le lecteur est happé dans un vertigineux mazlström, ébloui par la sagacité du propos, la générosité de l'auteur envers sees pairs, la finesse de son humour et l'autodérision à toute épreuve de cet immense écrivain.